Parce que tous les jours, c’est le parcours de la combattante dans la vie quotidienne face au harcèlement, aux agressions et aux violences quelles soient morales, physiques, sexuelles ou symboliques.
Parce qu’on ne se laissera plus marcher dessus et qu’il est temps que l’on reprenne du pouvoir.
Parce que l’autodéfense féministe en non-mixité* apparaît comme l’un des outils à notre disposition pour réaffirmer le potentiel des femmes à se défendre, à prendre de la force dans la rue ou lors des luttes sociales, à (re)prendre confiance en soi et à faire naître en sentiment de sororité**.
Pour nous, militantes anarchaféministes, il est nécessaire de nous réapproprier un rapport à la violence dont nous avons été éloignées à cause du patriarcat dans un contexte de non-mixité choisie***.
Les stages d’autodéfense sont l’occasion de rencontrer d’autres femmes qui vivent un quotidien similaire au notre, d’échanger et d’apprendre des techniques et astuces pour faire face à des agressions verbales ou physiques.
Ce sont des moments conviviaux durant lesquels nous (re)prenons des forces. Ensemble, combattons contre toutes les violences sexistes.
Une petite erreur s’est glissée sur l’affiche. Le stage commencera à 14h et finira à 18h.
* La non-mixité choisie est une pratique politique héritée de la théorie de l’auto-émancipation qui permet d’avoir un espace de discussions, de réflexions et d’actions entre personnes vivant les mêmes oppressions : sexisme, racisme, homophobie, lesbophobie, biphobie, transphobie, psychophobie, grossophobie, capacitisme, par exemple.
** En opposition à la notion de fraternité (utilisant la relation entre deux frères comme norme et excluant ainsi les femmes), la sororité peut être définie comme un sentiment de solidarité et de bienveillance que l’on peut (re)trouver entre femmes.
*** Pour les personnes assignées ou s’identifiant comme femme.
> L’événement Facebook à partager se trouve ici.