CANTINE CONTRE LES EXPULSIONS ET LE MAL-LOGEMENT
PARTAGEONS NOS EXPÉRIENCES, ORGANISONS-NOUS !!
Dimanche 1er mars, retrouvons-nous à 17h30 pour un temps d’échanges suivi d’un bon repas à prix libre au Landy Sauvage, lieu de vie auto-organisé menacé d’expulsion à partir du 1er avril.
Comme tous les ans, l’arrivée des beaux jours signe la fin de la trêve qui empêche théoriquement les expulsions de logement pendant l’hiver. Alors que 3 millions de logements sont vacants en France, que les loyers et les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter, que le nombre de personnes sans-abri ou mal-logées n’a jamais été aussi haut, la police et la justice se préparent comme chaque année à mettre des personnes à la rue.
À Saint Denis, les grands projets urbains et la spéculation immobilière à marche forcée cachent les énormes problèmes de mal-logement. Les prix et les loyers sont en constante augmentation, et rendent la ville de plus en plus inhospitalière et inaccessible aux plus précaires d’entre nous.
L’État, loin de combattre ce processus, l’encourage et s’y associe, à travers les différentes lois sur le logement (suppression des aides à la construction de logements sociaux, baisse des APL,…). Les travaux qui préparent l’arrivée des Jeux Olympiques et du Grand Paris Express laissent peu de doutes sur l’avenir promis à la ville : un espace sécurisé où les quartiers populaires devront laisser la place à des habitant·es plus aisé·es pour lesquelles la ville sera conçue.
Dans ce contexte, nous avons toutes et tous une raison d’être confronté·es aux expulsions et aux galères de logement. La rénovation urbaine menée par l’ANRU dans différents quartiers de la ville, au nom de la « mixité sociale », menace de nombreux logements sociaux de démolition. Face aux loyers chers, les plus précaires n’arrivent plus à payer ou sont obligés d’accepter des logements pourris. D’autres, exclus du marché du logement depuis des années, vivant en foyer ou forcés de s’installer dans les nombreux bâtiments laissés à l’abandon, se font désormais chasser, sans solution de relogement.
Face à ces situations, nous pensons que la solution est de tirer de la force et des connaissances communes des expériences de chacun·e, pour construire ensemble des moyens de lutter.
TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR SE BATTRE ENSEMBLE CONTRE LES PROPRIÉTAIRES ET LES AMÉNAGEURS DE NOS VIES ! VENEZ NOMBREUX·SES !
— Programme :
Discussion à 17h30
Cantine à 19h