« AZIZ (au public) : Toute la nuit je pense. J’oublie le temps on dirait. On dirait je fais la causette avec moi-même on dirait. Des fois je pense toutes choses, et c’est très long, parce que je vais du coq à l’âne. Et des fois je pense une seule chose, et c’est très long aussi, parce que sur une chose il y a beaucoup de côtés. Alors je tourne autour on dirait. Cette nuit, une seule chose j’ai pensé. J’ai pensé… la jeunesse, on peut dire.»
13 juillet, Cité des Cailloux Blancs : Grim rêve de partir loin de chez lui, de disparaître et demande à Vass d’être le faux témoin de sa fausse mort. Lola est embauchée comme téléactrice et apprend à se faire passer pour une autre au gré des appels : c’est là qu’elle rencontre Anna. La disparition d’Anna dans des circonstances étranges – « c’était du théâtre », dira le commissaire – mettra le feu aux poudres dans la cité après les feux d’artifice d’une révolution morte. Notre Jeunesse, c’est une histoire de pères absents, de mères qui refusent de voir leurs enfants grandir ou qui retombent en enfance ; c’est celle d’un commissaire à bout de nerfs, d’un étranger qui vient apporter sa lumière.
> L’événement FB à partager est ici.
Théâtre
Durée 1h30
Auteur : Olivier Saccomano
Metteure en scène : Hélène Jacquel
Distribution :
Pierre de Brancion : Vass, le policier
Louise Gaillard : Les mères
Léonie Gobion : Lola
Jules Lecointe : Le commissaire
Julien Orain : Grim
Thomas Rousselot : Aziz
Blanche Vollais : Anna