L’été touche lentement à sa fin. Le ciel s’assombrit. Les soucis froncent les nez et les sourcils. Les lèvres se tirent vers le bas. Les pulls s’enfilent voire se tricotent. D’un battement de cils on éloigne le dangereux souvenir d’une vie faite de soleil qu’on envisageait serieusement mener il y a quelques semaines.
Partout ?
Non ! Dans leur petit bastion de resistance joyeuse et tintinabuleuse, la troupe d’improvisation Erard sort de son hibernation (estivation du coup ?) et prolonge pour vous vos voyages internes et externes, physiques ou temporels.
Le 17 septembre, dans la torpeur agréable qui caractérise le dimanche après-midi, ils enfileront leur imagination la plus fantasque afin de réanimer ces atmosphères, ces odeurs, ces saveurs qui caractérisent des lieux ou des époques que nous avons pu traverser.
Prendre un métro pour Aubervilliers, le 17, c’est un peu comme prendre un avion designé par Michel Gondry.